Nous travaillons dans un domaine, l’Aromathérapie, qui connaît depuis quelques années un essor remarquable, notamment dans le secteur cosmétologique. Ce marché a saisi l’intérêt thérapeutique et marketing des Huiles Essentielles. Cet engouement est positif car les exigences technico-réglementaires en termes de soins de la peau imposent une objectivation toujours plus précise de leur mode d’action ; ce domaine nous est familier puisque certaines maisons font appel à nos services pour l’élaboration de complexes aromatiques spécifiques à leur gamme.
Mais ce n’est pas suffisant.
L’Aromathérapie médicale s’appuie, comme l’arsenal thérapeutique conventionnel, sur des technologies qui ont permis de développer les moyens d’investigation et de traitement. C’est heureux car en dépit des progrès réalisés en matière de diagnostics au scanner, de RMN, d’endoscopies, dans le domaine de la biologie et de la chirurgie, voire des bio-matériaux, la médecine moderne doit encore relever de grands défis ; de source OMS, un milliard d’êtres humains n’ont pas accès aux soins médicaux, 3 millions d’enfants meurent encore chaque année de déshydratation et la malaria tue une personne toutes les 12 secondes. Les bactéries deviennent résistantes, la tuberculose connaît un regain de virulence, 18% des souches d’Escherichia coli sont résistantes à tout antibiotique connu, les maladies nosocomiales tuent plusieurs milliers de personnes par an et les maladies virales sont en pleine expansion.
Depuis plusieurs années, j’ai créé de nombreux traitements aromathérapiques ; les tests cliniques et toxicologiques, dont s’est chargée mon équipe scientifique et médicale en partenariat avec un hôpital universitaire, furent des succès.
J’ai donc décidé que nous regrouperions ces médicaments naturels à l’innocuité et l’efficacité prouvées, sous un terme générique : le HST Concept (Holistic and Safe Treatment).
Ces HST permettent de traiter rapidement et à coût réduit des pathologies telles que l’ulcère gastro-duodénal, les bronchites aiguës et chroniques, la cystite infectieuse, les infections génitales, l’arthrite, l’asthénie digestive, les dysménorrhées, les déficiences hépatiques et nombre d’algies handicapantes d’origines tendino-musculaires, nerveuses ou virales.
Je souhaite bien entendu que ces traitements dépassent les frontières de l’Inde et, surtout, qu’ils profitent rapidement aux parts de populations les plus en difficulté dans le monde.
L’Aromathérapie scientifique gagne du terrain. Ceci démontre l’impact et la pérennité de notre travail comme celui d’autres spécialistes des Huiles Essentielles qui ont contribué à l’évolution de cette Médecine.
Pour répondre à ces besoins, les laboratoires pharmaceutiques recherchent de nouvelles molécules mais sur 50.000 testées, une seule deviendra peut-être un médicament et il faudra attendre près de 10 ans pour sa mise sur le marché. Pour améliorer le rendement de ces recherches, ces mêmes laboratoires se rapprochent des praticiens traditionnels et de leurs médecines dans le but d’extraire des plantes qu’ils utilisent de nouveaux principes actifs. Le rendement de la recherche peut alors s’améliorer jusqu’à 1 molécule sur 20.000, mais ceci représente encore beaucoup de temps avant que se concrétise l’espoir de guérir.
Dans ces conditions et face aux besoins médicaux grandissants, l’Aromathérapie, médecine naturelle qui dispose d’un pool d’environ 2.000 molécules constituant plusieurs centaines d’huiles essentielles dont les effets chimiques de beaucoup d’entre elles sont explicités, représente non seulement une alternative mais apporte pour certaines pathologies des solutions concrètes.
L’adaptation à une standardisation en vue d’une industrialisation nécessaire ne signifie pas le renoncement aux principes de traitements spécifiques que j’ai toujours défendus mais représente une complémentarité évolutive aux soins personnalisés que le médecin peut proposer dans son cabinet.
La rationalisation des médecines naturelles conduira à une exploitation d’une « Nouvelle Génération de Médicaments », efficaces et dénués d’effets iatrogènes. Ceux-ci permettront à nombre de personnes de se soigner naturellement et à coût réduit.
Avant les profits sociaux, c’est la vie sur cette terre que nous partageons. Il n’y a donc pas de limite à la volonté d’agir pour le bien de tous.