Le Numéro de lot de l’Huile Essentielle permettant d’assurer sa traçabilité (8)
Les laboratoires doivent établir une codification de traçabilité pour leurs lots de Matières Premières. A chaque nouveau lot d’Huile Essentielle est attribué un code, fait de chiffres et de lettres, qui permet de tracer l’histoire de l’Huile Essentielle : date d’achat à tel ou tel producteur ou grossiste, analyse chromatographique, libération du lot, mise en conditionnement, distribution et vente.
Plusieurs années après l’épuisement du lot, son parcours doit être possible pour justifier de sa composition conforme et de sa non-toxicité.
En conclusion : selon les normes de la EOBBD Quality-Assurance,
une Huile Essentielle conditionnée et vendue au public, a fortiori en vrac dans les pharmacies et destinée aux préparations magistrales (selon des prescriptions médicales) doit avoir, mentionnées sur son étiquette, les précisions suivantes :
1. La dénomination de l’Espèce Botanique et, s’il en est, la variété de la plante distillée, selon l’usage de la Nomenclature Binominale Internationale
2. L’origine géographique de la plante aromatique
3. Le stade de développement et/ou organe distillé -SD/DO- de la plante aromatique
4. Le mode de culture et éventuellement le contrôle des pesticides
5. La Spécificité Biochimique – BS – de l’Huile Essentielle avec le % des molécules importantes
6. Le Numéro de lot de l’Huile Essentielle permettant sa traçabilité.
Sixième étape d’une étiquette correctement établie :

Melaleuca quinquenervia
NIAOULI –
Inde
Semi-sauvage – Pesticide Free
SD/DO : feuilles
BS : 1,8 cinéole (52%) nérolidol (9%) viridiflorol (5%)
N° de lot : Mq-i-2003-012